kyste de l’ovaire :Définition, Diagnostic, Causes, Facteurs de risque , Symptôme, Traitement,

définition 


- Le kyste de l’ovaire est une affection bénigne courante. (kyste organique ou fonctionnel) 
- Le kyste est un sac rempli de liquide qui se forme à la surface ou à l’intérieur de l’ovaire. La plupart des kystes de l’ovaire sont fonctionnels. 

Les kystes fonctionnels 

- Ils se forment lors de l’ovulation normale (libération de l’ovule par l’ovaire). 
- Les kystes fonctionnels sont entre autres les kystes folliculaires et les kystes du corps jaune 
- Ces tumeurs kystiques non proliférantes sont dues à un trouble fonctionnel et régressent spontanément ou sous l'effet d'un traitement médical. 

Signes cliniques 

  • La patiente se plaint de douleurs pelviennes et de troubles des règles (retard, métrorragies etc...)
  • Le toucher vaginal permet au médecin de percevoir un ou deux gros ovaires douloureux. 
  • La taille des ovaires est variable chez une même patiente en fonction de la période du cycle. 

Causes et facteurs de risque 

  • Le kyste folliculaire est un follicule de De Graaf (celui qui permet l'expulsion de l'ovocyte lors de l'ovulation) qui ne se rompt pas à sa date habituelle. Il provoque une aménorrhée puis des métrorragies lors de la rupture du follicule. 
  • La cause exacte n'est pas connue. 
  • Les kystes fonctionnels infectieux sont fréquents lors des salpingites, ils disparaissent avec le traitement de l'infection. 

Le diagnostic 

  • L'échographie pelvienne est primordiale. 
  • La coelioscopie est nécessaire en cas de doute.

Traitement 

Les kystes fonctionnels ont l’habitude de disparaître, sans traitement, en quelques mois. 

Les kystes organiques 

Les anatomo-pathologistes distinguent trois sortes de kystes organiques de l'ovaire : 
  • Les kystes muqueux (les plus fréquents) ; 
  • Les kystes séreux ; 
  • Les kystes dermoïdes. 

Les signes cliniques 

  • Des pesanteurs pelviennes, des tiraillements dans le petit bassin ; 
  •  Des signes de compression vésicale ou rectale ( dysurie, pollakiurie) ; 
  •  Des troubles des règles ( absence ou aménorrhée, règles peu abondantes ou oligoménorrhée), règles douloureuses ou dysménorrhée) ; 
  •  Une stérilité 

Le Diagnostic 

  • Ce sont les touchers pelviens qui permettent le diagnostic : toucher vaginal surtout et toucher rectal. 
  • La palpation met en évidence une masse dans le petit bassin, tendue, indolore, séparée de l'utérus 
  • Le diagnostic est ensuite confirmé par l'échotomographie ou la coelioscopie. 

Complications 

Torsion : violente douleur dans le bas du ventre à début brutal avec nausées, vomissements, troubles du transit sans fièvre ; Hémorragie intra-péritonéale ; Rupture avec péritonite ( douleur aiguë, état de choc, arrêt du transit intestinal, contracture des muscles de l'abdomen) ; Infection : pelvi- péritonite ; Dégénérescence cancéreuse (douleurs pelviennes, ascite hémorragique, amaigrissement rapide) ; 
- Au cours de la grossesse : les kystes peuvent se compliquer (torsion, infection, rupture). 
- Un kyste abdominal peut gêner l'accouchement (dystocie mécanique). 
- Les kystes pelviens forment des obstacles irréductibles à la descente du foetus. 

Le traitement 

   L'indication opératoire est formelle en cas de kyste organique, soit ablation de l'ovaire seul (ovariectomie) ou avec la trompe (annexectomie), soit ablation du kyste (kystectomie).

Ovaires polykystiques 

   C'est le syndrome de Stein-Leventhal ou syndrome des ovaires micropolykystiques. C'est une anomalie des ovaires secondaire à un dérèglement de l'activité cyclique de l'ovaire, relevant de causes hypothalamo-hypophysaires. 
Quand les ovaires sont polykystiques, les ovules ne mûrissent pas et ne sont pas libérés par les ovaires (il n’y a pas d’ovulation). Ils forment plutôt de très petits kystes dans les ovaires .

Signes cliniques 

  • Cliniquement, la femme se plaint parfois de douleurs pelviennes intermittentes, entre les règles, pendant ou avant les règles, d'un cycle irrégulier. 
  • Les ovaires sont gros, irréguliers, douloureux à la pression. Parfois c'est une stérilité qui l'amène à consulter et qui permet de faire le diagnostic. 
  • Les cycles sont longs, un hirsutisme (pilosité excessive) peut être associé. 

Le diagnostic 

  • L'échographie pelvienne permet le diagnostic la coelioscopie est parfois nécessaire, ainsi qu'une biopsie de l'ovaire (pour éliminer une tumeur maligne). 
  • Les examens biologiques: Une hyperandrogénie (augmentation de la testostérone et de l'androstérone plasmatiques) ; 
  • La LH plasmatique est élevée, la FSH normale ou diminuée. 

Le traitement 

Le traitement repose sur :
  • L’hormonothérapie pour réguler le cycle menstruel . 
  • La prise de contraceptifs oraux des traitements contre l’infertilité

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