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Les écoles de pensée en soins infirmiers

 Six écoles de pensée  ont largement contribué au développement des sciences infirmières : L’école des besoins.  L’école de l’interaction.  L’école des effets souhaités.  L’école  de l’apprentissage de la santé.  L’école des patterns.  L’école  du caring.

La démarche de soins infirmiers (5 étapes)

La démarche de soins infirmiers est un processus intellectuel, structuré selon des étapes logiquement ordonnées, utilisé pour planifier des soins personnalisés visant le mieux être de la personne soignée.

Les 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson

Verginia Henderson: infirmière américaine connue à l’échelon international, elle a œuvré dans le domaine des infirmiers de soins infirmiers de 1939 jusqu’au 1980; elle a accordé une très grande importance à l’utilisation de la démarche des soins infirmiers selon un modèle conceptuel élaboré par elle-même son modèle conceptuel se caractérise par une organisation conceptuelle des soins infirmiers tout en postulant que la personne est un tout complexe qui a ses 14 besoins fondamentaux . « Tout homme présente 14 besoins fondamentaux, qui tend vers l’indépendance et la désire et lorsqu’il l’a acquise, il fait tout en son pouvoir pour la conserver. Il possède les ressources pour accéder à l’indépendance. C’est un être aux dimensions biologiques, psychologiques, sociale, culturelles et spirituelles. Ces dimensions forment un tout indissociable, si l’on agit sur l’une d’elle, on modifie le tout. L’individu n’est pas complet, entier, indépendant si un besoin n’est pas satisfait » 14...

L’allaitement artificiel : Indications, Inconvénients, Laits disponibles, Utilisation du biberon, Dilution –préparation, Ration journalière

A- Indications  - Le lait artificiel ne peut égaler le lait de la mère.  - L’allaitement artificiel, consiste à nourrir le nourrisson d’un lait autre que le lait de la femme, ne doit être prescrit que sur avis médical et seulement en cas de contre –indications formelles à l’allaitement maternel :  ▪ maladies graves de la mère  ▪ absence de prise de poids contrôlée par la pesée régulière de l’enfant.  B- Inconvénients de l’allaitement artificiel  - Peut nuire à la relation mère–enfant,  - Le lait artificiel est onéreux  - Augmente le risque d’allergie (intolérance alimentaire)  - Il demande une préparation préalable  - Sa digestion est plus lente et ne protége pas contre les infections malgré les progrès de l’industrie diététique.  - Le lait artificiel n’est pas complètement adapté aux besoins de l’enfant.  - C’est un milieu où les germes se développent, il est facilement contaminé par des germes pathogènes v...

Structure et rôle de la peau

I- INTRODUCTION     La peau, organe visible privilégié de la vie de relation, est une véritable interface entre l’individu et les autres, l’individu et la société. En outre, elle participe à la constitution de l’image que le sujet a de lui-même, et de celle qu’il désire offrir aux autres et donc, dans une grande mesure, de la beauté du sujet tout entier.  II- LA PEAU  2.1- Définition de la peau     La peau est l'enveloppe du corps. Elle est en continuité avec les muqueuses recouvrant les cavités naturelles de l'organisme. Elle est composée approximativement de 70% d’eau, 27% de protéines, 2% de lipides et près d’1% d’oligo-éléments.     C’est la partie membraneuse du système tégumentaire recouvrant la majeure partie de la surface du corps. De plus,  C'est l’organe du corps humain à la fois le plus étendu et le plus lourd de l'être humain, représentant 1/3 du poids de l'organisme et une surface de l'ordre de 2 m2 chez un adulte....

DIABETE INSIPIDE : ETIOLOGIE ; SIGNE CLINIQUE ; DIAGNOSTIC ; EVOLUTION ; TRAITEMENT

 I.DEFINITION : 

   Le diabète insipide est une affection caractérisée par l'excrétion de grandes quantités d'urines très diluées, qui ne peuvent être réduites par une réduction de l'apport de liquides. Il résulte d'une incapacité des reins à concentrer les urines. Le diabète insipide est dû à une déficience en hormone antidiurétique (HAD), on à une insensibilité des reins à cette hormone. 


II.ETIOLOGIE : 

Les causes du diabète insipide sont le plus souvent acquises. 

Le diabète insipide central : 

Le plus fréquent, peut être avoir des causes multiples : 
- Séquelles de traumatisme crânien ; 
- Interventions neurochirurgicales (cranio-pharyngiome, métastase de cancers bronchique, mammaire, colique) ; 
- Infectieuse : méningite, encéphalite, tuberculose ; 
- Affections diverses ; maladies du système (collagénose) avec localisation hypothalmo-hypophysaire ; - Idiopathiques (sans cause retrouvée) correspondent à une maladie familiale (congénitale). 

Diabète insipide néphrogénique :

peut être : 
- D'origine congénitale (héréditaire) ; 
- Secondaire à certaines maladies rénales chroniques (pyélonéphrite, myélome, amylose…) ; 
- Iatrogène (sels de lithium, aminosides…). 

III.CLINIQUE : 

Signes cliniques :
 Le diabète insipide se manifeste par une polyuro-polydipsie. 
- La polyurie est importante, 6 à 8 litres par 24 heures parfois plus, et est surtout permanente et isolée. Ces urines sont pâles, peu concentrées, ne contiennent aucun élément pathologique. 
- La polydipsie accompagne cette polyurie. La soif est impérieuse, insatiable et ininterrompue, diurne et nocturne. Notons qu'à part cela, le patient est assez en bon état général, sauf s'il est hyperhydraté (céphalées, nausées), ou déshydraté. Chez le nourrisson ou un sujet en coma, la soif ne peut s'exprimer et la perte hydrique, particulièrement grave, risque de provoquer une déshydratation cellulaire importante, cause des lésions cérébrales parfois mortelles. 
Examens paracliniques :
Les examens complémentaires biologiques courants (ionogrammes sanguin et urinaire) sont normaux, sauf parfois une légère anémie de dilution. 

IV.DIAGNOSTIC : 

Le diagnostic du diabète insipide peut être confondu avec une« potomanie psychogène ». Il s'agit d'un trouble du comportement qui provoque un besoin impérieux de boire alors que l'appareil hypophysaire est indemne. Pour cela, il est indispensable de poser un diagnostic précis car le traitement est évidemment très différent. Le diagnostic repose sur des épreuves dynamiques. 

L'épreuve de restriction hydrique : 

Seule épreuve de valeur pour faire le diagnostic de diabète insipide. Elle doit être pratiquée en milieu hospitalier, sous surveillance stricte du poids, de la diurèse et de la pression artérielle. L'association de la déshydratation et de l'impossibilité par le rein de concentrer les urines malgré la suppression de boisson, permet le diagnostic. 

L'administration d'hormone antidiurétique : 

- Le test à la vasopressine permet de reconnaître la carence en HAD. 
Elle permet de faire la différence entre : 
  • Un diabète insipide vrai par déficit en HAD : l'administration d'HAD est efficace car le rein est indemne ; 
  • Un diabète néphrogénique : l'HAD est ici inefficace. 

L'IRM :

Est l'examen fondamental pour retrouver une cause au diabète insipide (surtout les causes tumorales). 

V.EVOLUTION : 

   Le pronostic est évidemment fonction de l'étiologie. Il est en général sombre en cas de tumeur intracrânienne. Certains de ces diabètes guérissent avec la suppression de la cause (arrêt d'un traitement par le lithium, par exemple), certains (idiopathiques) se trouvent améliorés par les médicaments modernes. 

VI. TRAITEMENT : 

   Il est fonction de la cause. Il faut dans tous les cas ne pas laisser le malade se déshydrater (apport d'eau abondante) ni s'hyperhydrater, puis essayer de l'équilibrer avec un régime peu salé. 
Le traitement de la cause est impératif s'il en existe une. 
La desmopressine est un équivalent de l'HAD dont l'action antidiurétique est puissante, le plus souvent par voie endonasale une ou deux fois par jour.

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