I.DEFINITION :
C’est une inflammation aigue ou chronique de la muqueuse vésicale.
II.SYMPTOMES :
- Brûlures urétrales permictionnelles ;
- Pesanteur pelvienne entre les mictions ;
- Pollakiurie avec parfois une hématurie terminale ;
- Urines troubles.
III.ETIOLOGIE :
Il y a de multiples causes de cystite et sont communes aux deux sexes. On les distingue en causes : rénale, vésicale et urétrale.
A. Cystite de cause rénale :
la tuberculose rénale.
C’est la seule maladie du haut-appareil qui est révélée par des signes vésicaux.
N.B. : les troubles mictionnels = maladie du bas-appareil urinaire. Les maladies du haut-appareil ne donnent pas de troubles mictionnels en dehors de la tuberculose. Donc les cystites ont essentiellement des causes vésicales.
B. Cystite de cause vésicale :
- Cancers vésicaux ;
- Bilharziose ;
- Corps étrangers (calculs, épingles, fil électrique, graminées (introduits par le malade), compresses, champ oubliés par le chirurgien au cours d’interventions intrapéritonéales).
- Après endoscopie, instillations ;
- Après irradiation de haute énergie ;
- Abcès au contact de la vessie : appendiculaire, annexiel ou colique.
C. Cystite de cause urétrale :
Très fréquente chez la femme (rapports intimes entre vagin et urètre).
- Infections vaginale crée des lésions de l’urothélium, qui elles-mêmes s’infectent ;
- Chez l’homme, la cystite fébrile traduit l’infection de la prostate.
IV.SIGNES CLINIQUES :
La cystite se manifeste souvent brutalement par une :
- Douleur suspubienne ;
- Brûlures à la miction ;
- Mictions fréquentes et impérieuses (quelques gouttes seulement) ;
- Urine trouble avec présence de pus (pyurie), malodorante et contient parfois du sang (cystite hématurique) ;
- La température est normale, l’apparition d’une fièvre signale le passage à une infection des voies urinaires.
V.SIGNES PARA-CLINIQUES :
- ECBU ;
- Echographie rénale ;
- Autres (cystographie, cystoscopie).
VI.DIAGNOSTIC :
Il est affirmé soit par :
- Les signes cliniques évocateurs ;
- ECBU.
VII.TRAITEMENT :
- Antibiothérapie (monothérapie de durée brève (≤ 7 jours) ;
- « traitement minute » : antibiotique à plus forte dose en une ou deux fois sur 24 heures seulement (strictement réservé à la cystite simple non récidivante et non compliquée de la femme).
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